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Entreprendre en CAE

Entreprendre, sans créer d’entreprise !

Vous avez un projet d’activité et vous souhaitez lui donner corps. 
Vous exercez déjà une activité entrepreneuriale et vous souhaitez la développer.

 
Pourquoi choisir entre entrepreneuriat et salariat ? Entre indépendant et collectif ? Entre liberté et sécurité ? Une CAE propose le statut d’entrepreneur·e salarié·e

En rejoignant une CAE, vous choisissez :

  • L'humain. C’est un espace où l’échange et le partage ont toute leur place
  • La démocratie. Les associé·es décident du taux de contribution, des services mutualisés et des orientations, selon le principe coopératif “1 personne = 1 voix”
  • Le partage des richesses. Les réserves sont impartageables et les associé·es décident de la répartition des bénéfices

Téléchargez la plaquette "Entreprendre en CAE"

Qui peut rejoindre une CAE ?

Les Coopératives d’Activité et d’Emploi s’adressent à toutes les personnes qui souhaitent développer une activité entrepreneuriale et en vivre, en toute autonomie, sans être pour autant isolées, et en bénéficiant du statut de salarié. La CAE, entreprise partagée de ses entrepreneur·es, accompagne votre activité tout au long de son développement. 

De cette manière, peuvent intégrer une CAE :

  • Les entrepreneur·es exerçant sous d’autres statuts qui souhaitent changer de cadre d’exercice
  • Les salari·es qui souhaitent développer une activité entrepreneuriale, principale en quittant leur emploi, ou complémentaire en veillant à bien respecter leurs obligations envers leur employeur
  • Les personnes en recherche d’emploi qui peuvent continuer à percevoir leurs allocations chômage en totalité ou en complément des revenus générés en CAE
  • Les bénéficiaires de minima sociaux
Pourquoi intégrer une CAE ?

À la différence du statut de micro-entrepreneur·e et des statuts juridiques « classiques », entreprendre en CAE permet de bénéficier du statut d’entrepreneur·e salarié·e et de ses nombreux avantages :

  • Vous êtes autonome sur votre activité, percevez un salaire (généré par votre activité) et bénéficiez de la même protection qu’un·e salarié·e classique (couverture sociale, cotisation pour la retraite ou encore rechargement de vos droits Pôle Emploi).
  • La gestion comptable et administrative de votre activité est assurée par la CAE pour vous permettre de vous consacrer entièrement au développement de votre activité.
  • L’accompagnement qui vous est proposé à travers des ateliers, des rendez-vous de suivi et des formations vous permet de gagner en agilité.
  • La mutualisation de moyens tels que l’assurance, les qualifications ou certifications d’entreprise et les outils de gestion soutient votre activité.
  • L’inscription dans un collectif permet l’émulation, la coopération professionnelle : on peut partager des projets, répondre à des appels d’offres collectivement ou même créer une activité et une marque collectives.
Le parcours d’entrepreneur·e en CAE

Rencontrer la CAE

La première étape consiste à identifier la CAE qui correspond à votre activité entrepreneuriale et à votre projet. N’hésitez pas à prendre contact avec les CAE de votre territoire et de votre secteur d’activité. La CAE vous présentera son fonctionnement et ses grands principes. Elle vous parlera de son projet coopératif. Vous présenterez votre projet entrepreneurial et les questions que vous vous posez pour, ensemble, décider de votre intégration. 

Test de la viabilité de votre projet

Souvent proposé par la CAE à votre intégration, le contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) vous permet d’exercer votre activité dans le cadre de la CAE le temps qu'elle se développe. Cette période permet de tester “grandeur nature” votre projet et de vous acculturer au collectif, tout en bénéficiant d’un accompagnement à la création et au développement d’activité. Ce contrat vous permet de conserver le bénéfice éventuel de votre statut vis-à-vis de Pôle Emploi ou des minimas sociaux.

Signature de contrat d’entrepreneur·e salarié·e

Lorsque l’activité se développe et qu’elle vous permet de vous rémunérer à un niveau suffisant et stable, vous signez alors un contrat d’entrepreneur salarié associé (CESA). Vous serez alors officiellement entrepreneur·e salarié·e de la CAE. Ce contrat est un contrat à durée indéterminée. Votre rémunération est fonction de votre niveau d’activité et sera revue régulièrement en fonction de votre activité réelle. 

Devenir sociétaire de sa CAE

Tout en continuant le développement de votre activité, 3 ans maximum après votre entrée dans la CAE, vous devrez en devenir associé·e en portant votre candidature à son Assemblée générale. Une fois associé·e, vous participez aux grandes décisions de votre entreprise partagée. Avec l’ensemble des associé·es vous décidez en assemblée générale des services mutualisées et de leur financement (taux et modalités de calcul de la contribution coopérative).

Bien entendu, vous pouvez à tout moment décider de quitter la CAE, notamment pour :

  • Créer votre entreprise et vous immatriculer selon la forme juridique désirée.
  • Mettre fin à votre projet s’il s’avère non viable ou si vous souhaitez changer de voie. Vous pourrez reprendre un emploi salarié, une formation, ou revenir à votre statut initial sans perte de droits sociaux.
Comment rejoindre une CAE ?

Vous êtes convaincu·es d’entreprendre en CAE ? Vous pouvez trouver une coopérative d’activités et d’emploi proche de chez vous ou dans votre secteur d’activité sur notre annuaire.

Témoignage

Marie, graphiste, exerce en CAE :

J’avais envie de rejoindre du collectif, ça faisait des années que j’étais seule et que je m’étais confrontée aux difficultés de gestion et administratives. Grâce à la CAE il y a une facilitation de la gestion, un accompagnement, ainsi qu’un projet collectif et ancré sur le territoire.